Soutenance de thèse d'Andrea LAROSA le 22/12/2021
Annonce transmise par par Thierry Dudok de Wit (LPC2E)
Vous êtes invités à assister à la soutenance de thèse d'Andrea LAROSA (LPC2E), qui se déroulera en mode hybride le
Mercredi 22 décembre à 15h
dans l'amphi Sadron, Délégation Régionale du CNRS, Orléans
et portera sur
"Contraintes sur les mécanismes de génération des switchbacks
et signature magnétique de modes extraordinaires lents :
observations de Parker Solar Probe"
Pour suivre sur zoom: https://us02web.zoom.us/j/81855998925?pwd=R2hyclJWOWxJYVFUd2J0amRhZHYrQT09
Il est aussi possible de s'y rendre en personne. Dans ce cas avertissez-nous (ddwit@cnrs-orleans.fr) au plus tard le 21 pour avoir accès au campus.
Le jury sera constitué de : Francesco Valentini (rapporteur), Marco Velli (rapporteur), Chris Chen, Sébastien Célestin, Volodya Krasnoselskikh, et Thierry Dudok de Wit
Résumé : La mission Parker Solar Probe, qui a été lancée en 2018, est la première à pénétrer profondément dans la couronne solaire, ouvrant de nouvelles perspectives pour étudier in situ le jeune vent solaire jusqu'à 9.85 rayons solaires du Soleil. Parmi les principales découvertes de la mission figure l'omniprésence de brusques inversions du champ magnétique, appelées switchbacks. Ces structures suscitent un fort intérêt mais leur origine n'est pas bien comprise. Dans cette thèse, nous présentons et étudions deux nouveaux résultats.
Premièrement, nous donnons une description détaillée des propriétés locales des switchbacks et nous nous concentrons sur leurs propriétés ainsi que sur leurs frontières. Nous montrons que leur écart par rapport à l'alfvénicité et les corrélations entre le champ magnétique et la densité du plasma sont indicatifs de fluctuations de type mode lent et rapide. Ce résultat est important car il permet de contraindre les mécanismes de génération de ces structures. Nous postulons que l'instabilité de firehose pourrait générer certains des switchbacks.
Un deuxième résultat est la première observation de la signature magnétique des modes extraordinaires lents associés aux sursauts radio solaires de type III. Pour comprendre l'apparition de ces signatures, nous fournissons un cadre théorique qui révèle une proportionnalité inverse entre l'intensité du champ magnétique et l'indice de réfraction du plasma. En utilisant des simulations de propagation d'ondes dans des plasmas inhomogènes, nous démontrons que la signature magnétique (jusqu'ici invisible) de ces ondes devient observable parce que les inhomogénéités de densité font chuter l'indice de réfraction.