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Étude statistique de la geoefficacité des ICMEs

Auteur

Benacquista Rémi

Institution

ONERA

Thème

Theme7

Abstract

Dans cette étude, nous étudions les caractéristiques des évènements liés au ICMEs et leurs efficacité à perturber la magnétosphère Terrestre. Pour cela, nous utilisons la méthode statistique appelée Superposed Epoch Analysis (SEA). Celle-ci permet de calculer le comportement moyen d'un paramètre autour d'une date référence appelée epoch-time. Pour cela, une liste de 306 évènements recensés  au cours du cycle solaire 23 (1996-2008) a été utilisée puis les SEAs ont été appliquées sur trois paramètres du vent solaire (le champ magnétique, la pression et la vitesse) et deux indices magnétiques (SYMH et AE). La résolution temporelle permet ainsi d'observer les variations rapides des structures du vent solaire telles que les discontinuités dues aux chocs. Les évènements de la liste ont ensuite été triés selon plusieurs critères : (1) la présence ou non d'un choc en amont de la gaine, (2) la structure interne de l'ICME (ejecta ou nuage magnétique), (3) la polarité des nuages magnétiques. Chaque fois, nous avons déterminé l'impact de ces caractéristiques, d'une part sur la structure de évènement (paramètres du vent solaire) et sur la réaction de la magnétosphère (indices magnétiques). De plus, nous avons pu observer une forte tendance à ce que les ICMEs se présentent sous forme de séquences de plusieurs  évènements s'enchainant avec peu de temps entre chaque. 
Ainsi près de 40% des ICMEs de notre liste appartiennent à de telle séquences et nous avons également étudier l'impact de ces enchainements sur la magnétosphère.  Nos résultats montrent que la présence d'un choc est le critère principal pour générer de fort orages magnétique. 
Dans notre liste, les évènements qui ne possède pas de choc génèrent, en moyenne, des orages de faibles intensités. Dans le cas contraire, la structure de l'ICME elle même joue un rôle très important et il est montré que les nuages magnétiques sont, en moyenne, beaucoup plus geoefficaces que les ejecta. De plus, la polarité des nuages magnétiques est un critère primordiale puisque le profil de l'orage magnétique correspondant dépend clairement de celle-ci, tant pour son intensité que pour son développement. Au final, sans tenir compte des séquences, il est montré que les structure les plus geoefficaces sont, dans l'ordre: les nuages magnétiques précédés d'un choc (représentant 17% de notre liste), les ejecta avec choc (49%), les nuages magnétique sans choc (6%) et enfin les ejecta sans choc(28%). De plus, il a pu être constaté que les gaines et ICMEs n'impactent pas la magnétosphère de la même façon, les premiers touchant principalement les electrojets tandis que les seconds affectent plus le courant annulaire.  


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